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Redemption
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Redemption
25 mai 2008

Je t'aime encore, parfois. Mais j'ai plus le coeur à ça.

Arthur_Steffie_Robin_2007

Comme je l’ai dit, je suis triste, mais à quoi ça sert… A quoi ça me sert ? Faut que je me reprenne vite, parce que je me connais, je perds pied bien trop facilement. Et parfois j’ai encore du mal à réaliser que la dépression est derrière moi. Parfois je me sens si mal que je la ressens encore. Et je me dis que je ne m’en débarrasserais jamais. J’ai l’impression qu’elle sera toujours là pour me rappeler que je ne peux pas être heureuse. Je suis une personne bien trop mal dans sa peau, qui manque de confiance en elle, mais encore plus en les autres.

Non mais c’est la vérité. Je n’irais jamais totalement bien. J’ai espéré, quelques fois. Quand tout allait pour le mieux, je me disais que c’était génial, que j’allais enfin pouvoir vivre normalement. Mais y’avait toujours quelque chose qui merdait, et finalement, je souffrais et c’était reparti. Et c’est toujours comme ça. Alors l’espoir hein, il est pratiquement mort en moi. Je ne comprendrais jamais les gens qui manquent d’empathie envers les autres. Je pense que c’est une qualité indispensable. Enfin une qualité, mais putain, ça devrait tellement être normal. Mais bon.

Et je n’arrive pas à comprendre comment je peux l’aimer, lui. Il voit ce qu’il veut bien voir, comprend ce qu’il veut bien comprendre, pour le reste si ça ne lui renvoie pas raison, il le tourne à son avantage. Il ne se met jamais à la place des autre, peut être est-ce trop dur pour lui ?

lui l’explique par une simple phrase. ‘ Je n’ai pas à me mettre à ta place’

. Et ça, ça me rend triste, vraiment. Parce que si il essayait, il verrait peut être que ce n'est vraiment pas facile.

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Commentaires
G
yo, vient un moment, si tout se passe bien, où nos meilleurs copines les dépressions partent pour de bon. les "dépressions réactionnelles" en tout cas. Au début, les balbutiements, on croit vite fait que c'est bon on va aller mieux et on sera heureux. Et puis on retrouve parfois les vieux sentiments, ils reviennent avec la même intensité, et, au milieu d'une accalmie, ils nous semblent encore pire et plus violents. Mais petit à petit l'équilibre se fait, jusqu'à être la majeure partie du temps heureuse. D'autant plus heureuse qu'on sait vraiment ce que c'est d'être malheureuse. Et après, si tout va bien, si on est bien entourée, on reste fragile, on a pas forcément hyper confiance en nous, mais on a acquis une certaine force, et surtout, on peut sourire et avoir des projets!<br /> <br /> Bisous!
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